FÉVRIER 2019
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Compétition
par Michelle Cantin
Formation Nautique Québec
michelle.cantin@
formationnautiquequebec.comAVENTURE ET DÉFI - LA PASSION DE LA VOILE AU FÉMININ!
Un vent de succès a continué
de souffler sur Coupe Femina en 2018
Un vent de succès a continué de souffler sur
Coupe Femina en 2018 qui s’est présentée
comme l’année où elle fracasse des records : 146
participantes, 28 bateaux, 13 jeunes filles de la
relève et la participation espérée de la classe des
CAN F18. Coupe Femina s’affirme comme le ren-
dez-vous de l’audace au féminin, incontestable-
me n t l e p l u s g r a nd r a s s emb l eme n t d e
navigatrices amateures de voile au Québec.
Ces femmes qui proviennent de partout au Québec
ont fait du fleuve Saint-Laurent leur terrain de jeu,
où elles se donnent rendez-vous annuellement pour
le plaisir de naviguer entre filles, de se mesurer en-
tre elles, de repousser leurs limites et de flirter avec
l’adrénaline. Le samedi 7 juillet 2018, elles ont vécu
une expérience de voile extraordinaire, comme l’ex-
prime si bien Camille Pouliot, représentante de la re-
lève. « Ce qui m’anime, c’est la passion que toutes
les femmes ont à faire Coupe Femina et encore une
fois j’ai adoré mon expérience : on avait du vent, des
vagues, c’était trippant! » Pour la porte-parole de
Coupe Femina, Marie-Andrée Poulin, qui en était à
ses premières armes, l’expérience a été « rock & roll
mais combien satisfaisante ».
C’est avec beaucoup de fébrilité, sous un soleil de
plomb, poussées par l'adrénaline, que les partici-
pantes de la 5e édition de Coupe Femina ont pris le
départ sous un vent bien établi. Réparties en quatre
classes : Rafale (handicap égal ou inférieur à 169),
Alizé (handicap supérieur à 169), classe de la Relève
(incluse dans la classe Alizé), CAN F18 et la classe
école « Évolution », elles ont réalisé le parcours
Lévis – Neuville – Lévis : un trajet de 32 milles nau-
tiques qui leur a réservé bien des surprises. La pre-
mière portion du parcours s’est faite au près, vent
contre marée. C’était du costaud et c’était physique,
et un retour au portant pour la dernière portion a
donné un peu de répit aux équipages.
Autant il était spectaculaire de voir ces bateaux ma-
nœuvrer ardemment pour prendre le départ, autant
il était décevant de voir quelques équipages éprou-
ver des soucis techniques ou des bris : voile déchi-
rée, safran défectueux, drisse cassée. En fait, des bris
mineurs, mais quand même des bris qui ont, soit ra-
lenti l’équipage ou obligé l’abandon. Comme tous les
événements sportifs, Coupe Femina, malgré une im-
posante sécurité, n’est pas à l’abri des accidents. Une
participante a reçu un retour de bôme sur un em-
pannage incontrôlé pour lequel on ne peut que sa-
luer l’intervention rapide de l’équipe de sécurité et
la prise en charge qui a été faite de la situation. Deux
autres participantes ont été quittes pour une foulure
de cheville. Comme tout sport, la voile comporte
aussi son lot de risques.
Au franchissement de la ligne d’arrivée, les émotions
étaient palpables; sourires, cris, joie et larmes s’en-
tremêlaient pour exprimer leur sentiment de satis-
faction d’avoir réussi et d’avoir dépassé leurs
limites. Peu importe où elles se positionnent sur le
classement, elles sont toutes gagnantes. Que dire de
la première participation des petits catamarans per-
formants CAN F18 qui ont offert tout un spectacle