MAI / JUIN 2019
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L’aéroport de Trois-Rivières
Un incontournable pour le développe-
ment économique
La Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières
(CCI3R) a choisi de partager publiquement son appui à
Innovation et Développement économique (IDE) Trois-
Rivières dans un dossier économique important qui présente
un potentiel de développement majeur, soit l’aéroport de
Trois-Rivières. « C’est un dossier sur lequel notre partenaire
IDE Trois-Rivières oeuvre avec rigueur et avec tout le déve-
loppement et l’essor que vit actuellement notre ville, il
s’avère primordial que la Chambre joue son rôle d’alliée dans
le déploiement de cette infrastructure », partage d’emblée le
président du conseil d’administration de la CCI3R, M. Marco
Champagne.
Construite en 1963, l’aérogare actuelle arrive à la fin de sa
vie utile, puisqu’elle n’a jamais été rénovée depuis.
Propriétaire de l’aéroport, la Ville de Trois-Rivières doit né-
cessairement investir 1,2 M$ pour la maintenir, et ce, sans
aucune valeur ajoutée ni fonctionnalité additionnelle. IDE
Trois-Rivières travaille donc depuis quelques années sur un
projet de nouvelle aérogare, un investissement de quelque
12 M$. Cette nouvelle infrastructure serait en mesure de des-
servir 250 passagers, une exigence des transporteurs aé-
riens. Elle permettrait aussi à l’aéroport de se conformer aux
règles de l’Administration canadienne de la sûreté du trans-
port aérien (ACSTA) pour le transport de passagers.
En plus de répondre mieux aux besoins des entreprises du
parc industriel aéroportuaire, où travaillent près de 500 per-
sonnes, la nouvelle aérogare est une condition
sine qua non
à l’accueil de transporteurs aériens offrant des vols passa-
gers domestiques et transfrontaliers.
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« Opération Charme »
réussie des finissants
du DEP en régulation de vol
La cohorte 2018-2019 des finissants du programme DEP en
régulation de vol du Centre de formation en transport de
Charlesbourg (CFTC) a été au centre de son activité annuelle
de « Speed Jobbing » en mars dernier. Pas moins de 16 com-
pagnies canadiennes spécialisées en transport aérien se sont
donné rendez-vous pour tenter de charmer et se laisser sé-
duire par nos finissants qui sont sur le point de terminer leur
formation de 900 heures axée sur les besoins spécifiques de
l’industrie aérienne canadienne. Une telle représentation té-
moigne bien de la rareté de la main-d’œuvre observée depuis
plusieurs années dans ce domaine méconnu de l’industrie
aéronautique.
Qui sont les régulateurs de vol? Ce sont des personnes qui
travaillent à la préparation et au suivi des vols, qui établis-
sent les plans de vol, les devis de poids et de centrage, qui
s’assurent de l’approvisionnement en carburant, en matériel,
en nourriture et autres. Elles sont responsables des commu-
nications avec les équipages, notamment en ce qui concerne
les opérations et les conditions aéronautiques et météorolo-
giques durant le vol. Elles sont le chef d’orchestre des opé-
rations aériennes d’une entreprise de transport aérien.
Que représente la formation? Au fil des 14 modules du pro-
gramme de formation, les finissants ont acquis les connais-
sances et développé les habiletés nécessaires à l’obtention
du diplôme et qui est maintenant reconnu comme norme mi-
nimale d’embauche chez les transporteurs aériens cana-
diens.
Nos collaborateurs présents :
Air Creebec, Air Inuit, Air Transat, CCDC, Chrono Aviation,
Execaire First Air Forces canadiennes, Nav Canada, Nolinor,
Octant, Panorama, Pascan, Transports Québec, Skyservice
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